Frottis, dépistage et prévention du cancer du col

Frottis, dépistage et prévention du cancer du col

25 décembre 2025

Le cancer du col de l’utérus fait partie des cancers que l’on peut prévenir le plus efficacement grâce au dépistage.
Pourtant, de nombreuses femmes hésitent encore, par manque d’information ou par appréhension.

Dans cet article, nous expliquons simplement :

  • à quoi sert le frottis ;
  • quand le réaliser ;
  • quelle est la place du test HPV ;
  • comment réduire les risques.

Cet article est informatif et ne remplace pas une consultation médicale.


Qu’est-ce que le frottis cervico-utérin ?

Le frottis consiste à prélever délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus, à l’aide d’une petite brosse souple.

Ces cellules sont ensuite analysées au laboratoire afin de détecter :

  • des anomalies précancéreuses ;
  • des lésions à surveiller ;
  • des modifications liées au virus HPV.

L’examen est généralement peu douloureux, rapide, et se réalise au cabinet lors d’une consultation gynécologique.


Quel est le lien avec le virus HPV ?

Dans la majorité des cas, le cancer du col est lié à une infection par le papillomavirus humain (HPV).

Ce virus est fréquent et se transmet principalement lors des rapports sexuels.

Dans la majorité des situations :

  • l’infection disparaît spontanément ;
  • aucune maladie ne se développe.

Mais parfois, certains types d’HPV peuvent provoquer, au fil du temps, des anomalies cellulaires évolutives.
C’est pourquoi le dépistage régulier est essentiel.


À quel âge et à quelle fréquence faire le dépistage ?

Les recommandations peuvent varier selon les pays, mais en général :

  • à partir de 25 ans : premier dépistage ;
  • 25 à 30 ans : frottis cytologique tous les 3 ans après deux premiers examens normaux ;
  • après 30 ans : test HPV généralement privilégié, selon le protocole de votre pays.

Votre médecin adapte toujours la fréquence en fonction :

  • de vos antécédents ;
  • du résultat des examens précédents ;
  • de votre situation personnelle.

Comment se déroule l’examen ?

  1. La patiente s’installe en position gynécologique.
  2. Le médecin introduit doucement un spéculum.
  3. Une petite brosse recueille les cellules.
  4. L’échantillon part au laboratoire.

L’ensemble dure quelques minutes.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeun et la vie reprend normalement après l’examen.


Et si un résultat revient “anormal” ?

Un résultat anormal ne signifie pas forcément cancer.

Le plus souvent, il s’agit :

  • d’une anomalie légère à surveiller ;
  • ou d’une lésion qui peut être traitée simplement.

Selon le cas, le médecin peut proposer :

  • un contrôle rapproché ;
  • une colposcopie ;
  • un traitement ciblé.

L’objectif est d’intervenir avant qu’une lésion n’évolue.


Peut-on prévenir le cancer du col ?

Oui — plusieurs mesures diminuent le risque :

  • vaccination contre le HPV (idéalement avant le début de la vie sexuelle, mais parfois possible plus tard) ;
  • dépistage régulier ;
  • usage du préservatif ;
  • arrêt du tabac si nécessaire.

Le dépistage reste malgré tout indispensable, même chez les femmes vaccinées.


Ce qu’il faut retenir

  • Le frottis et le test HPV permettent de détecter tôt les anomalies.
  • Le dépistage régulier sauve des vies.
  • En cas de doute, parlez-en à votre médecin.

Pour toute question ou inquiétude, n’hésitez pas à demander conseil lors de votre consultation. Chaque situation est différente et mérite une réponse personnalisée.

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